Le premier qui chute ou qui sort du cercle est le perdant. Dans les cas douteux, l'arbitre peut demander l'avis d'un jury de cinq membres. l'arbitre porte un kimono de samouraï et tient l’éventail de guerre des grands généraux japonais.
Une rigoureuse discipline digne de celle qui régnait chez les grands samouraïs pour devenir un grand sumo. Le poids ici symbole de la force. Bouddha énorme mais aussi agile. Ces maîtres de lutte sont l'objet d'une vénération du peuple Japonais.
Le cordage que porte le grand maître Akebono, c'est le Yosuna, le signe de sa dignité. Il pèse 20 kg. Il s'agit d'une bande de tissu de lin torsadée avec grand soin. Les vrais champions ne portent cette insolite ceinture que pour le salut précèdent le tournoi.
Il n'y a pas d’âge pour combattre ! En faite pour faire partie d'une écurie de sumo. Il faut avoir quinze ans , peser soixante-quinze kilos et mesurer un mètre soixante-dix minimum.
Un rituel rigoureux régit la marche des sumotoris. Le groupe de lutteurs pénètrent dans le ring. Ils écartent les bras, tapent dans leur mains et soulèvent un instant leur tablier. Ce tablier nommé Kesho-Mawashi tombe en dessous du genou et est brodé. Dés la cérémonie du salut terminée, les lutteurs le retirent, ne conservant sur eux qu’un pagne de onze mètres.