Histoire du sumo
Le début
Les premiers indices concernant l’origine du sumo remontent à l’ère
Yagoi. La découverte de plusieurs statuettes en terre cuite ont permis
de mettre en évidence la tenue de joutes à mains nues lors de fêtes
paysannes. Ces joutes ou plusieurs clans participait avaient leur
rituel : les habits des lutteurs et entre autre un rite purificateur.
Tout ceci à traversé les siècles, pour encore de nos jours retrouver ce
rite que fait le sumo de goûter le sel et de le lancer pour faire fuir
les mauvais esprits.
Dans ces premières rencontres, il n’y avait aucunes règles de combats.
La brutalité était de mise. Les combattants luttèrent jusqu'à la mort.
Toutes les chroniques du moyen-âge rapportent et décrivent ces combats
qui opposaient de grands lutteurs et pouvait mettre en jeu palais ou
femme. Soutenus par les empereurs, les militaires et le peuple, les
champions de sumo font partie de l’histoire du Japon au même titre que
les conquérants.
Période intermediaire
Au cours de la période Heian (794-1185), le sumo va s’enrichir de règles. Entre autre les coups dangereux du sumo vont disparaître. A cette époque, il n’y avait pas d’arène circulaire délimitant la surface de combat des lutteurs. Certaines estampes montrent le coté amusant d’un lutteur fuyant et poursuivi par son adversaire. Du faite que la zone de combat n’existait pas, les combats durait plus longtemps que ceux de nos jours.
Le sumo professionnel, tel que nous le connaissons actuellement est né vers 1575. Les combats de Joran Sumo que met en place le général Oda Nobunagga se passe au temple Joraku-Ji. C’est à ce moment-là et dans ce temple que sont nés les réglementations techniques du Sumo : limite de surface des combats dans le cercle (Doyho), nouvelle codification et amélioration des prises, tenue vestimentaire des lutteurs…
A partir de 1600 et durant 2 siècles, le sumo continua à se
développer, souvent interdit, puis autorisé et encore interdit.
Année 1900
Vers les années 1900, le Japon va ouvrir ses portes à la culture occidentale. Le pays est séduit par tout ce qui provient de l’Ouest. Le sumo étant au premier rang des traditions Japonaises, celui-ci risque d’être délaissé, d’autant plus que certains intellectuels qualifient le sumo de barbare et s’insurgent contre la nudité des combattants. Pour contrer ceci, les lutteurs créent une organisation. Des groupes se forment dans les principales provinces du Japon.
Mais ceci s’avère insuffisant. Heureusement le sumo compte sur un
supporter de choc, en l’occurrence l’empereur Meiji. Celui-ci renoue
avec la tradition millénaire du Sumo (sport impérial) en organisant des
tournois.
Combat Japon 1885
Photographie ancienne - Japon - 1880/1890
La dernière guerre du Japon bloqua l’évolution des sports de combat extrême-orientaux. Mais la télévision redonna à partir de 1953 une audience un peu oublié à ce sport.
Nous sommes maintenant dans la période du sumo professionnel ou
malgré le maintien de quelques formes du Siétsié Sumo, les lutteurs
pensent avant tout à la gloire, aux honneurs et aux gains énormes
réservés aux grands champions .
Mais pour devenir un grand champion, la route est longue.
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